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Atelier Particulier s'engage pour le savoir-faire

Publié le27/04/21
12 mn
Nos Engagements

En 2013, Atelier Particulier est né d’une frustration : celle de ne pas trouver la qualité du luxe à un prix que l’on pouvait se payer.

A l’époque, comme encore aujourd’hui, l’image que renvoie le luxe ne nous intéressait pas.

Nous n’étions pas sensibles aux photos léchées, aux vitrines des magasins. A tout ce qui détournait l’attention de la qualité intrinsèque d’une pièce.

Ce que nous recherchions, comme vous quand vous venez chez Atelier Particulier, c’était retrouver l’émotion pure de la pièce qui parle pour elle-même. Une belle matière, des détails réfléchis, une pièce sans tapage.

Encore aujourd'hui, quand un artisan nous parle d'une belle matière on ressent quelque chose de très spécial. Comme si c'était la première fois.

En 2013, ces pièces existaient. Dans le luxe aujourd’hui, elles existent encore. Même si elles ne sont pas mises en avant dans les vitrines. Ce ne sont pas celles que proposent les campagnes de communication du luxe. 

On peut les trouver, donc. Mais, comme en 2013, elles sont souvent inabordables. 

Alors, nous avons creusé. Pendant longtemps. Nous n’y connaissions rien. Et nous ne connaissions personne. Mais nous avons décroché notre téléphone. Et nous avons commencé à rencontrer des artisans. Car oui, un artisan n’aime rien plus que partager sa passion.

C’est en creusant, à force de rencontrer les forces vives qui font les pièces de luxe que l’on se prit de passion pour ce qui nous motive encore aujourd’hui : le savoir-faire.

La connaissance des matières premières, la maitrise du geste, le cœur à l’ouvrage : voici les secrets entre un bon produit et une qualité médiocre ou passable.

À chaque rencontre le même constat : les artisans ont la passion du savoir-faire chevillé au corps

Ces secrets, nous vous les dévoilons au quotidien. Toujours un peu plus.

Chaque jour, nous rencontrons des artisans qui nous en expliquent toujours un peu plus. Nous comprenons les différences. Nous confrontons les points de vue.

C’est cette matière brute qui nous permet de créer les pièces qui vous accompagnent dans la vie de tous les jours. 

Depuis 2013, nous sommes allés à la rencontre de plus de 180 ateliers et 2.000, voire 2.500 artisans. Parmi ces personnes, nous travaillons actuellement avec une quarantaine d’ateliers qui abritent un peu moins de 1.000 artisans

Cela fait du monde.

Mais ce n’est rien par rapport au chemin qu’il nous reste à parcourir.

Pourtant, c’est suffisant pour une compréhension des grands enjeux qui travaillent le savoir-faire et son futur.

Ces enjeux, nous les partageons dès que l’on peut auprès de vous. Vous êtes 200.000 à nous avoir rejoint au fil des ans. Jamais nous n’aurions imaginé réunir tant de personnes. C’est idiot, mais on imaginait que le luxe avait su rendre sexy le savoir-faire en omettant sa principale caractéristique : le savoir-faire.

Mais parler du savoir-faire pour le savoir-faire est possible. On le sait car pas un jour ne passe sans que plusieurs d’entre vous ne nous interrogent pour savoir comment se mobiliser plus encore pour le savoir-faire.

Depuis 2013, nous faisons beaucoup. Vos messages nous font dire que nous pourrions faire encore plus, avec vous.

Alors, oui, le jour de la mobilisation est venu.

Les 3 composantes du savoir-faire selon Atelier Particulier : la localisation, l'artisan et la matière !

Les maux du savoir-faire

Au fil des rencontres que nous avons faites depuis 8 ans, nous avons amassé les constats.

L’hétérogénéité des situations de chaque artisan, de chaque atelier, ne peut être niée. Chaque situation est la somme des expériences, des déconvenues, des succès propres à chaque histoire. Elle ne peut être mise en bouteille pour créer une solution miracle qui réglerait tous les maux.

Certaines thématiques reviennent avec une régularité déconcertante, néanmoins. Nous en avons identifié trois.

Un manque de formation bientôt sans retour

En France, comme dans la plupart des pays qui ont souffert de la désindustrialisation à la suite des Trente Glorieuses, les écoles et formations ont fermé les unes après les autres. Au rythme de la perte des savoir-faire au profit des pays à bas coûts.

Aujourd’hui, on se gausse dans les journaux du frémissement du Made in France. Le retour des savoir-faire là où ils se trouvaient auparavant, en France comme en Italie ou au Royaume-Uni, ne serait qu’une question de temps. Le consommateur attend. Il est prêt à dépenser plus. 

Certes, la demande est (peut-être) là.

Mais nous parle-t-on des compétences ? Non.

Et pour cause : tous les ateliers que nous rencontrons, tous les ateliers avec qui nous travaillons rencontrent un problème récurrent. Ce problème ?

Trouver les mains du savoir-faire.

Aujourd’hui, il est quasiment impossible d’embaucher des personnes formées. Sauf exception, bien sûr. La solution ? Chaque atelier doit former par soi-même les artisans de demain.

Et le temps presse. Dans les ateliers, les artisans sont de plus en plus proches de la retraite. Avec la retraite, la mémoire du geste s’éteint à petits feux. A bas bruit. Dans nos territoires. C’est tellement diffus que l’on n’en entend pas parler. 

Il suffit d’embaucher, non ? Eh bien, c’est plus complexe que cela.

  • Les ateliers sont rares à être très rentables. Or, embaucher un jeune pour lui apprendre le métier, ce sont plusieurs années qu’il passe aux côtés de quelqu’un d’expérimenté. Sur un poste donné, on double le coût salarial pendant des années. De nombreux ateliers n’en ont pas les moyens.
  • Certains ateliers se situent dans des déserts territoriaux. Les jeunes sont partis vers les villes. C’est une image d’Épinal. Mais c’est une réalité que vivent les ateliers.

Prenons l’exemple de la ganterie française.

Si vous nous suivez depuis quelques années, vous commencez à connaitre le métier-clé de la ganterie : celui de coupeur. Des coupeurs, il doit rester entre 10 et 20 en France, dans quelques villes qui ont conservé un savoir-faire gantier. L’âge moyen des coupeurs doit se situer aux alentours de 55 ans. La retraite arrive, d’ici 5, 10 ou 15 ans pour les plus jeunes.

Sur ce métier comme sur beaucoup, il nous reste donc 10 ans pour transmettre le savoir-faire.

C’est maintenant qu’il faut agir.

Ici, le coupeur de notre atelier. Il travaille le cuir d'agneau à la main afin de lui donner la forme et une elasticité très spécifique. Bastion de la maroquinerie, Saint-Junien ne pas compter sur un établissement de formation pour recruter ses futurs coupeurs. Tout doit être fait en interne.

Un patrimoine qui se meurt

Si le savoir-faire est le geste, le geste n’est rien sans l’outil.

Or, notre outil artisanal est souvent peu entretenu, voire à l’abandon. Comment demander à des ateliers qui éprouvent déjà des difficultés à maintenir la compétence du geste de dégager les moyens nécessaires à entretenir leurs outils ?

Souvent, les ateliers se retrouvent face à une injonction contradictoire : maintenir la mémoire du savoir-faire en entretenant et en maintenant l’outil historique. Ou bien investir dans l’outil nouveau, souvent nécessaire également.

Et, la plupart du temps, le choix se fait pour la seconde option au détriment de la première. Et cela ne devrait pas.

Le manque de moyen fait défaut pour transmettre le savoir-faire. Il est encore plus prégnant en ce qui concerne les outils.

Souvent plus manuels, ceux-ci s’avèrent la plupart du temps moins rapides, moins rentables. Et pourtant, ils peuvent être nécessaires pour retrouver le rendu d’un point de tissage, d’un marquage du cuir, de la forme d’une faïence. 

Cette situation, on vous en parle en connaissance de cause. En 2019, l'atelier tisserand stéphanois qui nous accompagnait a brusquement fermé ses portes. Et avec lui, c'est tout un parc de machine qui a disparu. Plus ou moins ancienne, ces métiers à tisser étaient la mémoire de l'atelier.

Il y a quelques années, Chanel a accueilli, rue Cambon, les métiers que Madame Pouzieux avait fabriqués. Madame Pouzieux était la dernière à savoir faire les galons qui avaient contribué à la réputation de Chanel au fil des décennies. Ces métiers ne sont pas « productifs ». Pourtant, aucun outil actuel ne sait faire les galons comme eux.

Quel atelier, aujourd’hui, a les moyens de Chanel ? Aucun.

Ce patrimoine qui se perd à petits feux, c’est le droit chemin vers l’uniformisation à l’extrême des techniques par l’effacement de notre mémoire artisanale commune.

Celle qui nourrira les techniques de demain.

Une visibilité insuffisante

Chez Atelier Particulier, cela fait 8 ans que nous rencontrons des artisans extraordinaires. Ces artisans, c’est un vivier inépuisable. De techniques, d’approches de la matière. Et, bien souvent, de philosophie de vie.

S’ils maitrisent leur savoir-faire, ils maitrisent beaucoup plus rarement le faire savoir.

La qualité du savoir-faire comme la durabilité des pièces se jouent sur des détails. Sans explication, comment comprendre ces différences et le coût qui en découle ?

Chez Atelier Particulier, le projet n’a jamais été de vendre des pièces. Ce n’est qu’un moyen qui sert une cause plus grande. Ce n’a jamais été une fin en soi.

Notre volonté, c’est dégager les moyens d’une ambition : révéler sous un jour nouveau le potentiel des savoir-faire que nous rencontrons.

Et les soutenir pour se faire connaitre. Et faire comprendre qui ils sont. Le tout pour engager un cercle vertueux qui permettent de faire rayonner de nouveau les savoir-faire que nous aimons et vous partageons au quotidien.

Le lainier Arpin est l'une des entreprises textiles les plus historiques et reconnues de France. Depuis plusieurs mois maintenant, on fait tout notre possible pour leur donner un maximum de visibilité. Mais ce n'est pas suffisant.

L’Arche du savoir-faire, 3 ambitions pour le préserver pour les générations futures

Si nous créons notre fonds d’action aujourd’hui, c’est pour nous attaquer aux racines de ces 3 problèmes qui brident le savoir-faire dans son quotidien.

Bien sûr, nos commandes auprès des ateliers sont déjà un soutien. Mais ce n’est pas assez : nous voulons nous démultiplier. Et agir en prévention. 

En 2021, nous allons plus loin.

Vous l’avez peut-être vu passé : en décembre dernier, et chaque dernier dimanche du mois depuis, nous vous proposons sur atelierparticulier.com une sélection de pièces issues de savoir-faire qui épousent la diversité des pratiques. Nous vous proposons une sélection de pièces sous leur marque.

Aujourd’hui, l’Arche du savoir-faire s’élargit pour rendre compte des actions de notre fonds d’action.

En référence à Noé, qui accueillit les espèces sans distinction sur son bateau, nous voulons préserver la diversité qui fait la richesse de l’artisanat. Avec l’Arche du savoir-faire, nous réunissons les énergies qui œuvrent pour le savoir-faire avec un but : qu’il perdure pour les générations futures.

 

1.     TRANSMISSION

Le savoir-faire est un passage de relais entre générations. En favorisant sa transmission auprès des jeunes en formation, nous assurons sa pérennité.

2.     CONSERVATION

Le savoir-faire est notre patrimoine à tous. Avec vous, nous nous mobilisons pour que les lieux et les outils qui font ce patrimoine soient conservés et restaurés. Pour les générations futures.

3.     INTERACTION

Le savoir-faire se nourrit d’échanges. C’est un cœur qui bat et qui nous permet de révéler l’intelligence de la main et notre créativité à chacun. Nous mettons en œuvre le dialogue entre les savoir-faire et avec vous. Pour qu’ils s’inscrivent dans le temps présent, nourris du passé.

Dès aujourd’hui, nous mobilisons 25.000€ grâce aux résultats des Invités du savoir-faire, des Dénicheurs, etc. Ce n’est qu’un début : ce budget sera augmenté au fur et à mesure des projets pour permettre une action de plus en plus significative.

L’Arche du savoir-faire, c’est un projet participatif. C’est pourquoi nous allons très prochainement vous interroger pour définir, avec vous, les projets à soutenir.

Avec vous, nous espérons aller loin dans la défense du savoir-faire artisanal pour les générations futures.

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