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Le Grès : notre voyage dans le quotidien d’un artisan d’art

Publié le23/02/21
15 mn
Matières

Chez Atelier Particulier, nous avons pour ambition intime de vous rapprocher du savoir-faire et de ceux qui possèdent le savoir de faire.

Au quotidien, on s’accomplit en dénichant et côtoyant des savoir-faire sur toutes les routes du monde. Mais, depuis nos débuts, on a en tête d’aller encore plus loin. Secrètement, on désire trouver un artisan d’art qui accepte de nous ouvrir ses portes pour donner vie à une collection 100% artisanale.

D’ailleurs, avez-vous déjà pensé quitter la vie de bureau pour un retour à la terre ?

Notre artisan l’a fait. Et fait désormais revivre le savoir-faire transmis par sa mère : la céramique. 

On vous ouvre les portes de son atelier pour une collection de céramiques artisanales en grès, confectionnées à la main.

Pensée pour vos breaks sucrés, cette collection se compose de deux tasses à café, d’un mug, d’une petite assiette et d’une boite à sucre et gâteaux.

Design épuré. Pratique. Couleurs provençales.

Soucieux du détail, nous avons mis l’accent sur la matière. Travaillée en 2 façons (brute et émaillée), elle révèle toutes les subtilités du savoir-faire céramiste de notre artisan.

Cette collection, c’est un accomplissement que l’on est très heureux de partager avec vous. À tel point que l’on a décidé d’égrener heure par heure la journée passée à la découverte de ce savoir-faire d’exception. Comme si vous y étiez.

Notre voyage dans les coulisses de l’artisanat d’art

9h00 – Premier pas en Provence

Cette fois-ci, étape en Provence. Dans un des bastions de la céramique française depuis le 17ème siècle.

Nous allons chez Jasmine, une néo-céramiste qui a changé de vie.

Pour se rendre chez notre céramiste, point de départ : Gare de Lyon. 5h de train direction Les Arcs – Draguignan. Puis 40 minutes de voiture pour atteindre une petite maison isolée qui surplombe la ville de Fayence. 

Après un café et un accueil chaleureux, nous nous rendons immédiatement dans l’atelier. Pas de temps à perdre, nous devons suivre la confection d’une partie de notre collection. Le programme est chargé, Jasmine et son apprentie Océa ont beaucoup à faire. Chaque minute compte pour vous montrer l’étendue de leur savoir-faire.

9h30 – Les portes de l’atelier s’ouvrent

Jasmine nous fait faire le tour de son atelier. C’est une toute petite maisonnette, de moins de 20 mètres carrés. Une grande baie vitrée laisse passer la lumière à grands rayons. Cet atelier, c’était déjà celui de sa mère, faïencière depuis la fin des années 80.

Il y a un peu plus d’un an, Jasmine a quitté son entreprise pour revenir en Provence, à Fayence, auprès de sa mère. Afin de faire revivre le savoir-faire céramiste qu’elle lui a transmis quand elle était enfant.

Dans l’atelier, on ressent le poids des années et de pratique de la céramique. Nous mettons donc les pieds dans un véritable atelier d’artisans. C’est un espace qui respire le savoir-faire.

Voici à quoi ressemble l'atelier. Quelques m², des outils, des moules et beaucoup de passion.

9h34 – L’art de trouver la bonne couleur

Jasmine nous résume brièvement les étapes-clés que nous allons suivre. On commence par le travail du grès et sa pigmentation. Signe de qualité et d’exigence, Jasmine souhaite créer elle-même les teintes de nos coloris.

Elle achète son grès en Espagne, puis les oxydes (de cobalt, de chrome, etc.) en France ou en Allemagne, pour ensuite créer les coloris.

Le Grès expliqué par notre artisan céramiste

Avec la faïence et la porcelaine, le grès est l’un des 3 grands arts céramistes. Le Grès est une terre non poreuse très utilisée pour la céramique alimentaire. Elle a la particularité de très bien résister à la chaleur. De plus, la non-porosité du grès fait qu’il s’agit de la seule terre que l’on peut travailler de manière brute. Donc non-émaillée.

On peut donc donner naissance à des céramiques solides, qui s’entretiennent facilement.

Le grès est une matière naturelle, qui se transforme selon son environnement. La preuve avec cette photo. Ici, on a mis en situation notre tasse expresso à toutes les étapes de confection. Du grès moulé jusqu'a la cuisson de l'émail.

Première étape manuelle de la journée, notre céramiste pèse au gramme près chaque ingrédient afin d’obtenir la couleur la plus parfaite possible. L’étape sera répétée jusqu’à obtention d’un grès homogène avec une couleur intense.

Pour cette collection, nous lui avons demandé de s’inspirer de la Provence et de sa nature pour créer des teintes colorées et profondes.

Nous sommes tombés d’accord sur les coloris suivants :

  • Vert Tilleul
  • Rose Poudré
  • Blanc Cassé
  • Abricot

Résolument modernes, nous avons choisi ses couleurs pour faire un pied de nez à ceux qui pensent que la céramique est un savoir-faire d’un autre temps. Une nouvelle preuve qu’Atelier Particulier et ses artisans ont les deux pieds bien ancrés dans leur époque.

Ici, sur les boites à sucre, vous voyez bien la différence entre chaque teinte.

9h45 – 11 minutes chrono

Les 30 minutes suivantes seront dédiées au coulage et au vidage des moules.

Il n’y a pas de céramique sans coulage. Le grès s’écoule, lentement pour ne pas créer de bulles, dans un moule en plâtre.

La fabrication d’un moule n’est pas aussi simple que ce que l’on peut imaginer.

Il faut dans un premier temps créer un modèle. Un prototype, en somme. Ce dernier est tourné à la main. Puis l’empreinte du moule est récupérée à l’aide de silicone. On utilisera ensuite l’empreinte pour créer tous les moules en plâtres

11 minutes très précisément après avoir été coulé, Jasmine retourne le moule afin de vider l’excèdent de grès. Pourquoi 11 minutes ? Parce qu’il s’agit du laps de temps exact pour obtenir une épaisseur parfaite.

Chaque moule est rempli un par un. Pas de place à l'approximatif !

10h03 – L’exigence de l’artisanat d’art

Avec Jasmine, nous avons terminé de couler la trentaine de moules dont elle dispose.

À présent, il nous faut patienter 2 heures avant de passer à leur démoulage. Surpris par la lenteur du séchage, nous sautons sur l’occasion pour creuser un peu plus. 

Jasmine nous explique alors que dans un petit atelier comme le sien, elle est totalement dépendante de son environnement. C’est une partie très spécifique de son savoir-faire.

En effet, pour confectionner une pièce en céramique, plus d’une vingtaine d’étapes seront nécessaires.

Le soleil et le vent provençaux apportent une sèche unique du grès et lui permet d’enchainer les étapes sans trop de difficultés. Néanmoins, son atelier étant 100% artisanal, elle ne peut pas compter sur un régulateur de température ou une climatisation pour contrôler l’humidité et la température.

Le climat n'est pas qu'idéal pour la céramique, il l'est aussi pour y vivre !

Elle a donc développé une expertise - que l’on ne retrouve que chez les tous petits artisans – de compréhension et de sensibilité qui lui permet d’adapter chacune des étapes de confection au regard de ce que mère nature lui met à disposition. C’est l’expérience de l’artisan, glanée au fil des années et des expérimentations, qui parle pleinement ici.

Cette spécificité donne vie à des pièces authentiques et uniques. Mais en contrepartie, il n’y a aucune industrialisation possible de son savoir-faire. Chaque étape doit être scrupuleusement respectée car le temps est précieux.

Il faut s’armer de patience pour donner vie à une petite tasse à café expresso :-) 

Par jour, Jasmine peut travailler 3 à 5 étapes sur 40 à 50 pièces. Pour confectionner de bout en bout 500 petites tasses, elle aura besoin de 25 à 30 jours de travail. Soit 200 à 240 heures. Et cela peut-être encore plus important si les conditions climatiques sont mauvaises. D’où la Provence ! CQFD.

240 heures pour 500 tasses à expresso. Vous avez-dit savoir-faire ?

12h03 – On démoule et on bichonne le grès

De retour dans l’atelier et après avoir vérifié que le grès soit bien sec, Jasmine passe au démoulage.

Une par une, chaque pièce est démoulée à la main puis travaillée à l’éponge.

Le travail à l’éponge est clé. Patiemment, la pièce prend une forme arrondie et agréable au toucher au bord de la céramique. Le Graal pour une pièce de ce type. 

Ce passage à l’éponge, souvent négligé, est une étape relativement longue qui peut durer plusieurs minutes en fonction de la forme et de la finesse à obtenir.

Une fois satisfaite, Jasmine en profite pour nous montrer comment elle appose le logo d’Atelier Particulier. Ici, nous ne sommes pas dépaysés, le savoir-faire est très similaire à celui d’un maroquinier. Le logo est embossé sur la matière à l’aide d’un tampon (imprimé en 3D, s’il vous plaît).

12h30 : une nouvelle rencontre 

12h30, l’heure du déjeuner. À priori, on ne pensait pas vous partager cette partie de la journée, mais il s’avère que nous avons eu la chance de rencontrer la mère de Jasmine. Cela nous a permis d’en savoir un peu plus sur la céramique et l’histoire de notre atelier.

Jasmine est née dans un environnement d’artistes où le savoir-faire est fortement présent. Sa maman est une céramiste confirmée qui a appris à tourner la faïence à la fin des années 80, dans la célèbre ville de Vallauris (on en reparlera un peu plus bas).

Elle a fait ses armes aux Beaux-Arts puis et a mis son savoir-faire et sa passion au service de l’éducation (comme vertu pédagogique pour accompagner des enfants). A présent, c’est sa fille qui possède, valorise et met en lumière le savoir-faire familial.

Vous avez envie de renouveler votre vaisselle ? Un conseil. : osez le mix de couleur !

13h45 : Tout le travail derrière une anse

À 13h, nous reprenons la direction de l’atelier pour nous attaquer aux anses du mug que nous vous proposons.

Une fois encore, nous avons été surpris par le nombre d’actions à réaliser pour « juste » créer une anse.

Qu’on se le dise, le monde industrialisé dans lequel nous vivons nous a fait oublier qu’à une époque pas si lointaine, rien ne pouvait naitre sans la dextérité de nos doigts. Ainsi, même les plus insignifiantes étapes peuvent se révéler des défis artisanaux. 

En l’occurrence, les anses sont travaillées à la main par l’artisan. Jasmine commence par faire un petit serpentin de grès avant de le rouler dans sa main. L’étape est répétée encore et encore jusqu’à l’obtention d’une forme bien lisse.

La anse est ensuite posée et collée sur la céramique.

Ici, pas besoin de colle, Jasmine fait des encoches sur la partie plate des anses puis y dispose du grès liquide. Après la première cuisson la anse aura fusionné à la céramique.

14h30 – Ce n’est pas un simple biscuit

Le biscuitage, c’est le nom donné à la 1ère cuisson.

Cette première cuisson dure 9h. Progressivement, le four atteint la température de 1.100 degrés, avant de redescendre ensuite.

Le grès ne bougera alors plus ; il aura sa forme définitive. 

Dans ce cas, on dira que la cuisson est ‘’dure’’ car la température est supérieure à 1.000°C.

Cette cuisson à haute température présente l’avantage de rendre la céramique très résistante et facile d’entretien. C’est pour cette raison que le grès est si souvent utilisé dans le secteur alimentaire, notamment dans les hôtels et palaces.

C’est une matière simple à entretenir, qui se satisfait très bien du lave-vaisselle et ne nécessite aucune attention particulière.

D’ailleurs, durant cette journée, Jasmine et sa mère nous ont présenté des pièces de cuisine en grès datant de plus de 15 ans. Elles sont encore en parfait état.

Après 9h de cuisson, le premier biscuit est prêt !

15h07 – Un savoir-faire en 2 façons 

Avec notre atelier, nous avons travaillé une collection colorée avec des formes et une texture organiques qui laissent le Grès exprimer toutes ses subtilités.  

NB : Pour rappel, la non-porosité du grès fait qu’il s’agit de la seule terre que l’on peut travailler de manière brute. Donc non-émaillée.

C’est une subtilité unique à la hauteur du pep’s que l’on aime mettre dans chacune de nos pièces. 

Travaillée en 2 façons (brute et émaillée), nos pièces sont pensées pour accompagner les intérieurs d’aujourd’hui. Et notamment le vôtre.

Nous voici donc à l’étape de l’émail.

Ici, une partie de la céramique est passée dans un bain d’email. C’est une gestuelle très esthétique, propre au savoir-faire céramiste.

15h28 – La seconde cuisson

Après le bain d’émail, il faut uniformément le sécher.

Ensuite, second passage au four, à 1.200°C cette fois-ci, pendant 8 à 9 heures.

Cette seconde cuisson n’est pas anodine.

Elle consiste tout simplement à créer l’émail. Il s’agit alors de trouver la formule parfaite entre la température de cuisson, la silice et les oxydes métalliques pour donner naissance à un émail solide, brillant et agréable au toucher. Qui durera une vie. 

Il n’y a pas de risque de le voir s’atténuer avec le temps. Jasmine maitrise parfaitement les températures de cuisson. 

Nous sommes impatients de découvrir le résultat final. Et vous ?

15h45 - Pas de céramique sans Vallauris

Pendant que les pièces du jour sont en cuisson, nous prenons en main les céramiques réalisées par Jasmine la veille. Nous sommes stupéfaits de l’intensité de chaque couleur. Le résultat est encore plus impressionnant lorsque vous l’on s’arrête sur chaque étape de confection. Comme ci-dessous :

Chaque pièce est bel et bien à l’image de la région qui nous accueille aujourd’hui : la Provence.

On ne peut également pas s’empêcher de faire un parallèle avec les céramiques iconiques de Vallauris.

Vallauris, késako ? 

Vallauris est un très grand bastion de céramique en France.

Vallauris est tout simplement à l’origine du boum de la céramique alimentaire en France au début du 17ème siècle.

Aujourd’hui, la ville est principalement connue pour son école des Beaux-Arts et pour sa faïence rouge appelée Terre Vernissée, qui rappelle le cuir et l’expertise de ses artisans tourneurs.

Son âge d’or débute après-guerre avec l’arrivée de Picasso et des artistes qui l’ont suivi pour apprendre le savoir-faire céramiste et l’intégrer dans leur art. 

C’est une grande ville de transmission du savoir-faire céramiste. -Beaucoup sont venus se former directement auprès des céramistes de la région. Car les artisans sont réputés pour faire partie des plus rapides tourneurs de France. En effet, dans la région, les céramistes étaient rémunérés à la pièce. Ils ont donc dû apprendre à tourner très (très) rapidement.

À quelques kilomètres de Vallauris

16h – La qualité exceptionnelle de l’artisanat

Dernières minutes avant le départ. Nous avons toutes les pièces de notre collection Le Grès en main. Et nous en profitons pour les photographier directement dans l’atelier. Au plus près du savoir-faire.  

Notre but ?

Mettre en image la qualité exceptionnelle de travail de Jasmine et Océa.

Mais aussi vous démontrer que savoir-faire rime toujours avec durabilité. L’artisanat est la meilleure voie possible pour ceux qui souhaitent que la qualité d’antan perdure. Ici, la précision et la qualité du geste de Jasmine permet de créer des céramiques de grande qualité que vous pourrez garder longtemps.

Voici le résultat. On espère que vous apprécierez autant que nous.

Cette fois, nous sommes de retour à Paris. On espère que cette visite détaillée vous aura mis des étoiles pleins les yeux.

La collection en grès est désormais épuisée, mais nous avons bien d'autres pièces pour la maisons qui n'attendent que vous. Et qui vous permettront également de mettre du savoir-faire dans vos intérieurs.

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